Les espaces de discussion sur le thème du travail sont des outils efficaces en termes d’amélioration de qualité de vie et de santé au travail. Globaliser leur existence à davantage d’entreprises est l’objectif recherché par l’Anact (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail). Il s’agit en fait de consacrer un temps et un espace aux salariés pour qu’ils puissent exprimer les difficultés rencontrées vis-à-vis de leur travail. Quels sont les conseils de l’Anact pour convaincre de l’intérêt des espaces de discussion sur le thème du travail ?
La qualité de vie au travail
Comme l’explique l’Anact sur son site, l’accord national interprofessionnel sur la qualité de vie au travail conclu en 2013 incite les entreprises à mettre en place des espaces de discussion sur le thème du travail permettant aux salariés de s’exprimer directement sur leur véritable qualité de vie au travail. L’enjeu est d’améliorer la santé au travail via une plus grande motivation et un meilleur engagement, que ces discussions sur le travail favoriseraient.
L’intérêt de la démarche
Véritable dynamique de la communication, les espaces de discussion sur le thème du travail permettent à toutes et à tous d’exprimer des difficultés rencontrées en lien avec le travail. Le but étant de trouver une solution, un compromis, etc. Cette possibilité créera un soutien, point d’appui, et engagera une action davantage collective cherchant toujours à améliorer les conditions de travail de chacun. En effet, les espaces de discussion sur le thème du travail rendent visibles la réalité du travail et ses diverses contraintes, permettent de réguler les éventuelles tensions entre collègues, etc. Ce système de compréhension et de soutien vise à engendrer des solutions au plus près des problèmes remarqués.
Les résultats escomptés
La mise en place d’espaces de discussion sur le thème du travail devraient ainsi permettre aux salariés de tisser des liens sociaux tout en partageant leur difficultés, trouvant des solutions avec les autres, et ainsi trouver du soutien. Les IRP pourront alors avoir davantage d’éléments sur la réalité du travail. Les managers, quant à eux, seront plus à même de réaliser leur rôle de régulation ; il pourront également mieux anticiper les problèmes et les résoudre. La direction pourra mieux comprendre le vécu des salariés quant à leurs conditions de travail et pourra aussi mieux innover en termes d’organisation.