Si l’employeur doit faire en sorte que des mesures de sécurité soient appliquées au sein de son entreprise, les postes de travail ne sont pas les seuls à être visés tout particulièrement lors des inspections. Les règles spécifiques à l’hygiène doivent être respectées. Mais quelles sont-elles exactement ? Cet article va y répondre.
Les sanitaires
Des vestiaires aux douches, des lavabos aux toilettes, tout doit être pensé pour que le salarié puisse disposer d’installations sanitaires pour assurer sa propreté. Vestiaires en nombre suffisant, bien sûr, avec armoires pouvant fermer, lavabos, douches et toilettes séparés hommes et femmes, dont un urinoir pour 20 hommes et deux cabinets pour 20 femmes.
Les repas
Si la tenue de repas sur le lieu même du travail est interdite, les entreprises doivent prévoir, à partir du moment où 25 personnes le demandent, un lieu de restauration disposant d’un réfrigérateur, de réchauffement de plats, et d’un robinet avec eau potable. Si ce nombre est inférieur à 25, un lieu sera néanmoins nécessaire, disposant des règles d’hygiène et de sécurité utiles. En outre, introduire de l’alcool, en dehors de la bière, du cidre et du vin, est interdit pour les salariés. Le tabac est, également, interdit, sur le lieu de travail même, comme il est interdit d’héberger le personnel dans les locaux réservés au travail.
Les autres mesures
Elles concernent le bruit au sein de l’entreprise. Il doit être mesuré régulièrement et dispose d’un seuil légal de 85 db. Les mesures figurent sur un document soumis au CHSCT et au médecin du travail. Au-delà de ce seuil, des règles doivent être établies pour ne pas exposer les salariés à un tel seuil.
L’éclairage doit également être suffisant, que ce soit sur le lieu de travail, mais aussi dans les couloirs et autres distributions pour éviter fatigue visuelle et accidents.
Enfin la température doit être raisonnable et les aérations être bien pensées afin de préserver la protection des salariés et leur garantir une bonne santé.
En cas de non respect de ces mesures, l’inspecteur du travail mettra l’employeur en demeure, sous un délai de 4 jours à 1 mois, selon les cas et, au-delà de ce délai, si rien n’a été fait, dressera un procès-verbal qui pourra aller d’une amende à un risque d’emprisonnement.
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